-
Un attentat antisémite par un père et son fils fait 15 morts sur une plage de Sydney
-
Le leader d'extrême droite José Antonio Kast élu président du Chili
-
Le Chili aux urnes, l'extrême droite favorite de la présidentielle
-
L'EPR de Flamanville atteint 100% de puissance nucléaire pour la première fois
-
Une attaque contre une fête juive fait 11 morts à Sydney
-
En Chine, les petites usines aussi veulent monter dans le train de l'automatisation
-
Sur TikTok, le business lucratif des faux comptes d'actualités
-
Déjà vu? Trump accusé de déni économique et de déclin physique
-
Trump face au casse-tête des coûts d'assurance santé
-
Deux personnes tuées par des tirs à l'université américaine Brown, l'auteur en fuite
-
Irrespirable en hiver, Islamabad se met à contrôler les automobilistes
-
Inauguration à Paris d'une passerelle Jane Birkin
-
Pourquoi la perspective d'une entrée en Bourse de SpaceX fait tant parler
-
Pour les sommelières, un verre à moitié plein
-
Wall Street clôture dans le rouge, s'inquiète de la tech
-
Meurtre en direct sur les réseaux sociaux: six hommes mis en examen
-
Gaza: 16 morts après des pluies torrentielles, selon la Défense civile
-
"Ne les utilisez pas": les cabines de bronzage triplent le risque de mélanome
-
Face à la progression de la grippe, des SMS de l'Assurance maladie pour inciter à la vaccination
-
"Des chiffres et des lettres": les ex-présentateurs gagnent aux prud'hommes
-
Nouvelle augmentation du prix des cigarettes au 1er janvier 2026
-
La Bourse de Paris en léger recul avec les doutes sur l'IA
-
Taylor Swift en larmes dans un documentaire en évoquant une attaque meurtrière en Angleterre
-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne et la Coordination rurale appellent à de nouvelles mobilisations
-
Le Conseil d'État interdit de tirer sur les loups des Hautes-Pyrénées
-
Athlétisme: Paméra Losange, de silence et d'or
-
Le groupe de mode IKKS trouve repreneur mais perd 500 emplois
-
Collège: encore 9% d'heures de cours perdues, déplore la Cour des comptes
-
Le gouvernement va revaloriser le Smic de 1,18% au 1er janvier, sans coup de pouce
-
Mohamed Salah, légende lointaine dans son village natal de Nagrig
-
Wall Street ouvre mitigée, retour des doutes concernant l'IA
-
Dermatose et abattage des bovins: la Confédération paysanne appelle à "des blocages partout"
-
Au procès de Lafarge, les parties civiles dénoncent le cynisme de la société et de ses cadres
-
Indonésie: les mosquées inondées, les fidèles ne savent pas où prier
-
La France met à jour sa méthode pour devenir "neutre en carbone" en 2050
-
Les petits colis chinois entrant dans l'UE seront taxés 3 euros à partir de juillet 2026
-
Litige entre Google et sa filiale russe: une saisie conservatoire de 110 millions d'euros réalisée en France
-
Au Kazakhstan, l'essor des "Nouvelles routes de la soie" chinoises
-
L'humour plus important que jamais pour la science, pour le créateur des Ig-Nobel
-
Le gendre de Donald Trump, pivot de l'équipe présidentielle malgré les questions
-
Un message du roi Charles III sur le cancer sera diffusé vendredi lors d'une émission
-
Satellites: Eutelsat finalise son augmentation de capital et veut grandir encore
-
A Rio de Janeiro, des palmiers fleurissent pour la première fois avant de mourir
-
Disney s'entend avec OpenAI sur l'utilisation de ses contenus par l'IA, les professionnels protestent
-
Dermatose: l'opposition à un abattage en Ariège dérive en affrontements
-
Wall Street: nouveaux records du Dow Jones et du S&P 500, le Nasdaq recule
-
"Grand âge" : un plan, de nombreuses attentes et une inconnue
-
Poupées à caractère pédopornographique achetées en ligne: deux suspects jugés en 2026
-
Eurovision: Nemo rend son trophée 2024 pour protester contre la participation d'Israël
-
Santé des Français: les grands enseignements d'une vaste enquête
Le CNR lancé, Macron laisse la "porte ouverte" aux sceptiques
"Les absents ont toujours tort", mais la porte reste "ouverte": Emmanuel Macron a donné jeudi le coup d'envoi du Conseil national de la refondation (CNR) destiné à réformer la France mais boycotté par les oppositions et une partie des syndicats, en annonçant que les citoyens y seraient associés par une consultation en ligne.
"Nous sommes dans une situation historique", avec les défis climatique, énergétique et la guerre en Ukraine, a martelé le chef de l'Etat devant la presse avant d'ouvrir la séance inaugurale du CNR en présence d'une quarantaine de représentants des élus, du patronat, de syndicats et d'associations, et d'une dizaine de ministres.
Cette nouvelle méthode de gouvernance, annoncée par le président avant les législatives en juin et voulue comme un outil de "renouveau démocratique", est très contestée et tous les partis d'opposition ont choisi de la boycotter.
"Les absents ont toujours tort", a répliqué Emmanuel Macron, en notant que 12 représentants des "forces vives de la Nation", sur les 52 invités, n'étaient pas au rendez-vous. Mais la "porte sera toujours ouverte", a-t-il assuré, affichant sa volonté de "rebâtir du consensus".
De l'extrême droite à l'extrême gauche, les oppositions voient avant tout dans le CNR un moyen pour le président de contourner le Parlement, où son camp n'a plus de majorité absolue, pour reprendre la main dans le débat public.
- "Référendums" -
En présentant les contours de la réunion, Emmanuel Macron n'a pas exclu que des propositions issues des débats du CNR puissent "déboucher sur des référendums".
Cinq grands thèmes ont été retenus dans les échanges à venir dans les prochains mois : le plein emploi, l’école, la santé, le "bien vieillir" et la transition écologique.
Une "consultation nationale très large" des Français sera aussi proposée en ligne "dès la semaine prochaine", a-t-il annoncé. Un site dédié au CNR doit aussi être lancé dans la soirée, a précisé l'Elysée.
Le CNR a débuté ses travaux loin des yeux du public, à huis clos, certains participants n'ayant pas souhaité une diffusion des débats, selon l'Elysée. "La clé (était) d'installer la confiance", a fait valoir Emmanuel Macron.
Le président du Sénat, Gérard Larcher (LR), a refusé de venir, estimant que "la démocratie représentative" c'est le Parlement, et qu'il existe déjà un "forum de la société civile" avec le Conseil économique, social et environnemental (Cese).
Côté majorité, l'ex-Premier ministre Edouard Philippe, retenu par un congrès au Québec, était le grand absent mais s'est fait représenter.
Seuls trois syndicats ont répondu présents: la CFDT, la CFTC et l'Unsa.
- "Inégalités" -
Après un propos introductif du président, les participants ont présenté leurs attentes et priorités.
"Monsieur le président, ma question est simple, on en fait quoi" des 102 propositions de l'Assemblée des départements de France ? a demandé son président François Sauvadet (UDI), en alertant sur des départements dont "les dépenses sociales explosent" et dont les "plans d’investissements (sont) à la baisse", selon son discours devant le CNR obtenu par l'AFP.
Présent au CNR et joint par l'AFP, Noam Leandri, président du collectif Alerte, qui rassemble les grandes associations françaises de lutte contre la pauvreté et l’exclusion, a regretté que le thème des "inégalités" n'ait pas été abordé en soi, et que la méthode reste "floue".
Le président de la Cour des comptes Pierre Moscovici a de nouveau appelé au désendettement pour "préparer l'avenir", en prônant des "marges d'efficience" côté santé et une "meilleure qualité de la dépense" dans l’éducation.
Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, s'est dit à son arrivée être dans une logique de "propositions" mais désireux de "savoir si c'est une démarche loyale" ou pas.
Le président du Medef, Geoffroy Roux de Bézieux, a appelé à "donner sa chance au produit".
Guy Geoffroy, vice-président de l'Association des maires de France (AMF) sera lui "très vigilant sur le point d'arrivée de la démarche engagée".
Dans l'après-midi, la Première ministre Élisabeth Borne devait présider une réunion pour déterminer les chantiers et établir leur mise en œuvre dans la durée.
A.Samuel--CPN