-
Nigel Farage lance son parti anti-immigration Reform UK à la conquête de l'Ecosse
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif mardi
-
Budget de la Sécu: l'Assemblée rétablit la suspension de la réforme des retraites, nouveau vote décisif en vue mardi
-
Accord sur le rachat de Warner Bros par Netflix pour 83 milliards de dollars
-
Wall Street termine en hausse, la Fed en ligne de mire
-
Mondial-2026: groupes piégeux pour l'Argentine et la France, Trump héros de la Fifa
-
Blanchiment en France: la banque espagnole Santander accepte de payer une amende de 22,5 millions d'euros
-
La Chine enverra deux nouveaux pandas géants en France d'ici à 2027
-
Retraites et travail: la conférence sociale cherche à voir loin, en plein débat budgétaire
-
La Bourse de Paris finit à l'équilibre, confiante dans la Fed
-
Mondial-2026: l'effervescence monte pour le tirage au sort, avec Trump en guest-star
-
Shein sera-t-il suspendu en France ? Décision le 19 décembre
-
Les boycotts jettent une ombre sur l'Eurovision 2026
-
Wall Street évolue en hausse, satisfaite de l'inflation américaine pour septembre
-
Wall Street ouvre en hausse, attend l'inflation américaine pour septembre
-
Netflix en passe de racheter Warner Bros Discovery pour créer un géant du divertissement
-
Retraites et travail: la conférence sociale percutée par le débat budgétaire
-
Zone euro: la croissance révisée à la hausse à 0,3% au 3e trimestre, selon Eurostat
-
Réchauffement climatique: face au déni, le chef du Giec appelle à être "très clair" sur le rôle de l'homme
-
Les prix alimentaires en baisse, reflet de l'abondance agricole mondiale
-
Quatre morts dans une nouvelle frappe américaine dans le Pacifique
-
Quatre morts dans un nouvelle frappe américaine dans le Pacifique
-
Budget de la sécu: "pas d'autre horizon" que de le voter, dit le gouvernement
-
Netflix en "négociations exclusives" pour racheter Warner Bros Discovery
-
MaPrimeRénov': les conseillers en rénovation énergétique craignent pour leur avenir
-
Grippe aviaire: au zoo de Paris, la campagne de vaccination bat son plein
-
En Géorgie, les chiens errants entre adoration et danger sanitaire
-
Budget: le gouvernement s'engage à ne pas augmenter les franchises médicales
-
Nouvelle frappe américaine dans le Pacifique en pleine polémique sur l'opération militaire de Trump
-
Bill Gates alerte sur un rebond "tragique" de la mortalité infantile en raison d'une baisse des aides
-
Shein et l'Etat se confrontent au tribunal sur la suspension de la plateforme
-
Pandas et ping-pong : Macron achève sa visite en Chine sur une note plus légère
-
Le Venezuela isolé après la suspension des vols par les compagnies étrangères
-
Wall Street termine sans grand entrain, attend la réunion de la Fed
-
La Bourse de Paris termine en petite hausse, portée par la Fed et l'Ukraine
-
Bassins industriels: risque accru de problèmes respiratoires pour les riverains
-
La Finlande sommée de réparer les injustices commises envers les Sami
-
Une sanction "rare": deux médecins révoqués pour des violences sexuelles aux urgences de Vendôme
-
Hong Kong: retrait des filets de protection sur de nombreux chantiers après l'incendie meurtrier
-
Enquête pour fraude dans l'UE : Federica Mogherini démissionne de la direction du Collège d'Europe
-
La délocalisation des profits ampute recettes fiscales et revenus des salariés, selon une étude
-
Christophe Gleizes condamné en Algérie: sa famille espère une grâce, Macron promet d’agir
-
Bois plutôt que pétrole: le pari d'un industriel face à la crise de la chimie allemande
-
Egypte: Sainte-Catherine, haut-lieu de pèlerinage sur le Sinaï, s'inquiète d'un mégaprojet immobilier
-
Cryptos, Bourses, gestionnaires d'actifs... Bruxelles dévoile son projet de super gendarme financier
-
La clémentine corse, Petit Poucet centenaire qui parie sur la qualité
-
Les principales mesures du budget de l'Etat, examiné au Sénat
-
Vers une nouvelle baisse du taux du Livret A début 2026 ?
-
Leroy Merlin victime d'une cyberattaque visant les données de centaines de milliers de clients
-
Inde: gros trou d'air pour la compagnie Indigo qui annule plus de 1.200 vols
Etats-Unis: la Fed baisse ses taux mais s'affiche de plus en plus divisée
La Réserve fédérale américaine (Fed) a réduit mercredi ses taux d'intérêt pour la deuxième fois d'affilée, une décision qui n'a pas fait l'unanimité en son sein, son président prévenant qu'une détente supplémentaire était "loin" d'être acquise à la réunion suivante.
La baisse, d'un quart de point, ramène les taux directeurs dans une fourchette comprise entre 3,75% et 4%.
Il s'agit de la deuxième détente de l'année. Le compteur s'est ouvert lors de la précédente réunion, en septembre.
Cette action, massivement anticipée par les marchés financiers, revêt un caractère inhabituel: deux des douze votants s'y sont opposés.
Le gouverneur Stephen Miran, récemment promu par le président Donald Trump, voulait - comme le mois précédent - une baisse plus forte, d'un demi-point. Ce n'est pas une surprise, il l'avait largement médiatisé.
Quant au président de la Fed régionale de Kansas City, Jeffrey Schmid, il ne voulait pas de détente du tout. Dans un discours au début du mois, il avait fait comprendre qu'il trouvait l'inflation trop élevée pour assouplir davantage la politique monétaire.
Les responsables de la banque centrale sont encore plus divisés sur la conduite à suivre lors de la prochaine réunion, les 9 et 10 décembre, a rapporté son président Jerome Powell en conférence de presse.
"Une réduction supplémentaire des taux directeurs lors de la réunion de décembre n'est pas acquise, loin de là", a-t-il lancé.
Cela a quelque peu douché les espoirs des marchés financiers, qui pariaient largement sur la poursuite d'une politique plus accommodante.
Wall Street, qui évoluait en hausse, s'est retournée après cette déclaration. Les indices ont ensuite clôturé la séance en ordre dispersé.
"Une baisse des taux en décembre reste toujours très probable. Aucun des responsables de la Fed ne veut porter la responsabilité d'un ralentissement ou d'une récession", a réagi dans une note Heather Long, économiste pour la banque Navy Federal Credit Union, qui redoute de voir les licenciements se multiplier.
- La brume du "shutdown" -
Pour expliquer sa décision du jour, la Fed met en avant dans son communiqué l'augmentation des risques pesant sur le marché du travail "ces derniers mois".
Les créations d'emplois se sont effondrées, sans faire déraper le taux de chômage, dans une économie chamboulée par les droits de douane mis en place par l'exécutif et la politique dure en matière d'immigration, qui réduit le nombre de travailleurs mais aussi le nombre de personnes consommant dans le pays.
C'est dans ce contexte que les banquiers centraux américains ont perdu une partie de leurs boussoles.
Après avoir eu du mal à jauger l'impact du choc douanier, ils ne disposent plus ces derniers temps des indicateurs officiels produits par les services gouvernementaux en raison de la paralysie budgétaire ("shutdown") en cours.
Jerome Powell a observé que ce blocage, qui suspend le versement des salaires de centaines de milliers de fonctionnaires, allait "peser sur l'activité économique", mais estimé que "cet impact devrait être compensé quand le shutdown sera terminé".
La banque centrale a par ailleurs indiqué qu'elle allait arrêter le 1er décembre sa politique dite de resserrement quantitatif.
Jusqu'ici, elle ne renouvelait plus systématiquement les titres en sa possession quand ils arrivaient à échéance, comme les obligations d'Etat. Cela a permis d'alléger nettement son bilan, qui avait explosé au moment de la pandémie de Covid-19.
En reprenant ses achats, elle remet des liquidités dans l'économie, ce qui est une façon de la soutenir.
"Cette décision constitue un soutien majeur pour le marché obligataire, mais signale également les préoccupations croissantes du comité concernant le marché du travail", a commenté Florian Ielpo, responsable de la recherche macroéconomique de Lombard Odier IM.
Alors que Donald Trump n'a cessé de réclamer des baisses de taux depuis son retour au pouvoir en janvier, sa volonté d'influencer la politique monétaire a été moins manifeste cette fois-ci.
Son conseiller économique, le gouverneur Miran, est à bord, et la Cour suprême n'a pas autorisé M. Trump à révoquer sans attendre une autre responsable, la gouverneure Lisa Cook.
Le chef de l'Etat a aussi accordé un peu de répit à Jerome Powell, qu'il avait cherché à pousser dehors. Désormais, il évalue les candidats susceptibles de le remplacer à la fin de son mandat, au printemps.
Y.Uduike--CPN